samedi 23 juillet 2016

Isabelle Sorente, 180 jours, Paris, Jean-Claude Lattès, 2013, p. 262.

"Figure-toi que je boucle un papier sur l'épigénétique, tu n'imagines pas tout ce que nous héritons de nos parents, non seulement le code génétique mais les souvenirs, les incidents, l'histoire qui modifie l'expression des gènes, imagine qu'une femme traumatisée, mettons par une agression, en transmettra la mémoire à ses arrière-petits-enfants sous la forme d'une altération de la séquence d'ADN, même si eux ne subissent jamais de violence de leur vie, tu te rends compte? a dit Elsa, le corps se souvient de tout. Le plus fascinant, c'est que ces inhibitions génétiques sont réversibles, il suffit que l'environnement change pour qu'elles disparaissent, les chercheurs l'ont démontré sur des souris."

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